Le 20 mai 1915, quand naquit le fils aîné de Shmouel et Dvora Dayan, une année et demie après la mort de Moshé Braski, ils l’appelèrent Moshé. L’aspiration des pionniers sionistes à bâtir en Eretz Israel une société juive nouvelle leur avait donné l’habitude de donner à leurs enfants nés dans le pays des prénoms modernes comme Aviva ou Zohar, noms des deux autres enfants de Shmuel et Dvora. Ainsi les enfants de Moshé Dayan portent des noms de héros bibliques: Yaël, E’houd et Assaf. Le prénom Moshé avait une consonance désuète. Il y eu d’autres enfants nés dans les villages sionistes qui furent appelés Moshé, en souvenir d’un père ou d’un grand-père né en exil, mais la plupart souhaitaient échapper au timbre désuet en se trouvant un surnom affectueux comme Moshic ou Mosh. D’ailleurs Dvora préférera le timbre russe en surnommant son fils Moumik ou même Moussinka pendant les moments de tendresse.